Day 8

Comme vous l'aurez tous compris, Gregoire est celui qui redige la grande majorite des differents bulletins qui vous font tant rever sur ce blog. Neanmoins, suite aux tres nombreuses demandes de chacun, je (Eric) redigerai le bulletin du Day 8.

Tout commence a l'aube, 11h du matin, par je ne sais quel stratageme autrichien, je me reveille dans mon duvet (que j'avais prealablement prete pour ceux qui ne suivent pas). Comme d'habitude, Gregoire le plus courageux d'entre nous est deja leve depuis longtemps, il est alle achete le petit dej, a repasse nos chemises et s'est occupe d'acheter de nouveaux billets de ferry. Pour expliquer ceci, revenons quelques heures en arriere...

Il est entre 3 et 6h du matin, nous rentrons de boite avec nos amies direction le Camping. A cet instant nous avions prevu de partir le lendemain matin pour Ios en ferry express, mais arrives a la reception du camping, nos plans allaient devoir changer. Le corpulent autoctone servant de gardien nous apprend que le check-out n'est possible qu'apres 8h30, or notre ferry part a 9h... A ce moment la, 2 solutions s'offrent a nous, oublier notre ferry pour Ios (le seul de la journee), ou quitter le camping sans payer. Pour une obscure raison, Gregoire refuse la 2e option, sous pretexte que le mec detiendrait son passeport... what a loser...

C'est donc a Paros que nous passerons nos prochains jours.

Depart du ferry a 16h, a peine le temps pour tout ranger, plier la tente, dechiffrer le mot laisse par Lydia (blague, bisous et merci Lydia si tu nous lis) et passer au cyber cafe rediger le bulletin du Day 7 (pour les moins intelligents d'entre vous, sachez que nous ecrivons avec 2 jours de retard).

Arrives au port de Santorin vers 15h, nous avons la malheureuse idee de nous assoire a une terrasse pour manger une "pizza" (nous etions d'humeur aventuriere). Ceci dit, sans cet arret, nous n'aurions jamais su que Gregoire parlait courrament Norvegien lorsque nous avons fait la connaissance d'un groupe de scandinaves en partance pour Ios (...).

Apres une interminable queue, nous montons enfin dans le gigantesque ferry ou un sympathique membre d'equipage nous indique nos places : "on the outside deck"...

Nous nous installons donc sur le pont superieur, a meme le sol sous l'escalier, en compagnie de 2 londoniennes deja endormies. Le ton est donne, il s'agit d'un long voyage (certain vont meme jusqu'a Athenes) ou toute notion de confort est proscrite. A l'interieur, les sacs de couchage deplies s'entassent, l'ambiance est surrealiste.

Nous decidons de conserver notre emplacement et tachons de trouver le sommeil sous les gerbes d'eau qui s'abattent sur le pont. Bien heureusement pour l'avenir de ce blog, la chaleur humaine britannique nous permet de rester en vie.

3h plus tard, le bateau s'est bien vide lors de son arret a Naxos, toutefois, en bons matelots, nous ne desertons pas notre poste. Les conditions athmospherique se degradent, la houle s'amplifie, cependant, n'ecoutant que notre courage, Gregoire et moi allons defier les elements afin de rapporter a la pauvre Helen frigorifiee, un chocolat chaud salvateur. La reputation des francais est sauve, les frogs gardent le monopole du romantisme.

Nous arrivons enfin au port de Paros, ou notre nouvel hote, Mike, nous attend. A mi chemin entre Joe Pesci et Jose Garcia, Mike est l'une des attractions de l'ile (Au passage, un grand merci a Jean et Adeline pour le tip!). Apres le camping de Santorin, voici le luxe : des lits.

Enfin, nous finissons cette journee mouvementee par une visite de la ville by night, avant de philosopher dans les canapes d'un bar a siroter les pires mojitos que la terre n'ait jamais portes.